AVERTISSEMENT CONTROLE ONEM !!!


Faites attention à la présence de votre nom sur le net. On risque d'exiger de vous de justifier toute journée de prestation non déclarée à l'ONEM (même bénévole).

Chers amis artistes et techniciens, Un coup de gueule et d'avertissement sur le contrôle exercé par l'ONEM sur les artistes et les techniciens demandeurs d'emploi. Certains d'entre-vous ont perdu 
la reconnaissance qui leur était faite de l'intermittence du travail rémunéré dans leur secteur d'activité. D'autres ont pensé que les choses s'étaient tassées. Beaucoup essaient de s'adapter aux nouvelles exigences de l'ONEM.

Celles-ci ne cessent, petit à petit, de se durcir. 

Je viens d'avoir en ligne une artiste qui subit un contrôle poussé de l'ONEM. A l'origine de celui-ci: un contrôle sur internet par les agents de l'office pour l'emploi de son activité artistique. Jeune Artiste de la scène professionnelle, formée dans l'enseignement supérieur artistique de la FWB, elle développe des projets. Trop souvent dans une économie précaire, voir une absence d'économie. Chacun sait ce que j'évoque ici. 
Et voila que les agents de l'ONEM ont vérifié sur internet son activité de l'année. Résultat: un contrôle poussé, une présomption de travail au noir (alors qu'elle était bénévole), une présomption de non déclaration de bénévolat. Et oui, pour travailler bénévolement, vous devez obtenir une autorisation de l'ONEM. Or depuis un an, celles-ci ne sont plus délivrées qu'épisodiquement aux artistes. C'EST SCANDALEUX ! Cette artiste risque l'exclusion du chômage ou tout au moins une sanction administrative et financière. C'EST INACCEPTABLE ! Car quel autre moyen pour un interprète, un plasticien, un auteur, un musicien que d'engager du travail pour se faire connaître, ouvrir son réseau, diffuser ses projets? QUELLE HYPOCRISIE et QUELLE MECONNAISSANCE COUPABLE des mécanismes de travail en vigueur dans nos secteurs. 
Car il n'existe PAS D'ALTERNATIVE pour les jeunes artistes (et malheureusement de plus en plus d'artistes et de créateurs qui développent des projets depuis plusieurs années). 

Cela fait plus d'un an que nous réclamons des aménagements légaux conférant aux artistes et aux techniciens un VRAI STATUT SOCIAL.

Il est clair que l'on ne souhaite plus de solutions bricolées, on ne souhaite plus être tributaires de décisions hasardeuses et nuisibles qui empêchent les professionnels des arts et de la culture de se consacrer pleinement à leur pratique professionnelle.

La cas de cette artiste n'est pas isolé. 
Si l'on voit s'étendre ce type de contrôle, beaucoup ne pourront même plus travailler bénévolement. Travailler bénévolement n'est pas un choix pour un professionnel. C'est une contrainte. La seule chose que cela démontre... C'EST QUE LES ARTISTES VEULENT TELLEMENT TRAVAILLER QU'IL SONT PRETS A LE FAIRE GRACIEUSEMENT QUAND ILS N'ONT PAS D'AUTRE CHOIX.
Si le statut social qui leur permet de vivre dans les période non-contractualisées est démantelé sans qu'aucune alternative ne soit proposée, C'est à la mort d'une culture riche et diversifiée que l'on assistera, et rien d'autre que cela.